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polype utérin traitement naturel

Dernière mise à jour : 16 nov. 2022



Définition de polypes utérins

Les polypes utérins sont des tumeurs bénignes, rarement cancéreuses détectées au niveau de l’endomètre. Soumises aux variations du cycle menstruel, ces tumeurs peuvent se développer seules ou apparaitre en groupe. Il existe deux types de polypes à savoir :

  • Les polypes utérins encore appelés polypes de l’endomètre : ce sont des masses ou des lésions de la paroi de l’endomètre (paroi utérine) qui se produisent chez environ 10% des femmes ;

  • Les polypes du col de l’utérus : ce sont des excroissances lisses, généralement bénignes qui sont présentes sur le col de l’utérus ou dans le passage entre le vagin et l’utérus.

Les polypes touchent environ 25% des femmes qui souffrent de saignements vaginaux anormaux. Il est préférable de faire un suivi médical adapté de ces polypes dès qu’ils se manifestent pour éviter les récidives. Les experts du centre de phytothérapie Ndiasanté, mettent à votre disposition, à travers cet article, un traitement naturel entièrement fait à base de plantes médicinales pour vous aider à soigner définitivement les polypes utérins.

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Causes des polypes utérins

Scientifiquement parlant, il n’existe pas de cause exacte au développement des polypes utérins. Néanmoins, les experts de la santé s’accordent sur le fait que les polypes utérins sont sensibles aux hormones féminines en particulier les œstrogènes. En effet, les polypes se développent aux dépens de la muqueuse utérine et de ce fait, ils réagissent aux hormones de la même manière que cette dernière. En état de grossesse de la femme, les polypes ont tendance à rapidement se développer à cause du taux d’hormone qui atteint un pic très élevé. Mais quand le niveau d’hormone est bas ou sous l’influence de médicaments antihormonal, ils rétrécissent. Et quand une femme atteint la ménopause, les polypes rétrécissent jusqu’à disparition totale. Hormis les fluctuations hormonales, d’autres facteurs peuvent accroitre le risque de développer des polypes. Il s’agit entre autre de :

  • L’âge: le risque de développer des polypes s’accroit avec l’âge surtout entre 30 et 40 ans jusqu’à la ménopause. Après la ménopause, ils de contractent et disparaissent ;

  • Antécédents familiaux : si un membre de votre famille directe a souffert de polypes utérins, vous avez trois fois plus de chance d’en souffrir également ;

  • Origine ethnique : environ 80% des femmes noires ou afro-américaines développent les polypes contre 70% de femmes blanches, hispaniques et asiatiques ;

  • L’obésité: les femmes obèses ou en surpoids sont plus à risques de développer les polypes ;

  • Hypertension

Certaines études indiquent qu’une infection ou une inflammation chronique de l’utérus sur le long terme peut également causer des polypes utérins. En plus de l’utérus, les polypes peuvent envahir d’autres organes du corps comme la vessie, le colon, l’estomac, le vagin,….

Symptômes et conséquences des polypes utérins

Les polypes utérins sont souvent asymptomatiques. Mais certains signes peuvent révéler leur présence. Il s’agit notamment de :

  • Saignements vaginaux anormaux entre deux règles (métrorragie) ;

  • Règles trop abondantes (ménorragie) ;

  • Pertes génitales abondantes (leucorrhée)

La conséquence majeure des polypes utérins est l’infertilité. Les polypes se produisent dans l’endomètre, or l’endomètre est le tissu qui tapisse les parois de l’utérus et nourrit l’ovule fécondé. En présence de polypes, la forme de la cavité utérine change ce qui empêche l’embryon de s’implanter, d’où les fausses couches répétitives et même l’infertilité.

Diagnostic des polypes utérins

Les polypes utérins sont diagnostiqués fortuitement lors d’un bilan de fertilité, ou par hasard lors d’une échographie pelvienne ou encore lors d’une consultation gynécologique de routine. Après que le diagnostic soit posé, il est pratiqué plusieurs examens afin de trouver le mode de traitement adéquat. La série d’examens réalisés regroupe une échographie pelvienne faite de préférence quelques jours après les règles et une hystéroscopie associée à une biopsie de l’endomètre. Ces examens permettent d’une part de vérifier l’existence d’un lien entre la présence des polypes et des symptômes signalés et d’autre part d’apprécier le reste de l’utérus afin de vérifier l’existence ou non d’autres pathologies associées.

Traitement des polypes utérins

De manière générale, le traitement des polypes utérins passe par l’ablation chirurgicale de ces polypes grâce à une hystéroscopie opératoire. Mais dans certains cas, un traitement médicamenteux par des progestatifs peut les faire disparaitre surtout s’il s’agit de polypes de petites tailles d’aspects muqueux.

En ce qui concerne l’ablation, chez une jeune femme désireuse de grossesse, l’ablation est réalisée en prenant toutes les précautions pour préserver ses capacités de fécondation. Par contre, chez les femmes âgées de plus de 45 ans ou celles chez qui il existe un risque de lésions cancéreuses débutantes, il est préférable de retirer toute la muqueuse utérine afin d’éviter tout risque de récidive. Après l’intervention, l’ensemble des éléments retirés est analysé en laboratoire pour confirmer qu’il s’agissait bien de polypes.

Mais comme toute opération chirurgicale n’est jamais sans risque, l’hystéroscopie opératoire comprend quelques risques qui sont rares mais qui existent quand même. Au cours de l’opération, il y a un risque que l’utérus soit perforé et entraine une hémorragie. Il y a également le risque que la cavité utérine soit infectée et enfin, il y a des risques liés à l’anesthésie, qui, lorsqu’elle est mal dosée, peut entrainer une paralysie ou la mort.

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