top of page

fièvre jaune causes symptomes et traitement

Maladie qui sévit en Amérique du Sud mais surtout en Afrique, la fièvre jaune est une fièvre amaril qui se transmet par un moustique de la famille des Aedes ou Haemagogus. Elle doit son nom à la jaunisse que présentent certains patients lorsqu'ils sont infectés.


Très présente en Afrique notamment au Cameroun, la fièvre jaune fait encore partie des maladies les plus mortelles depuis sa découverte il y a plus d'une vingtaine d'années. Vous découvrirez dans cet article les causes, les symptômes et les traitements possibles contre la fièvre jaune qui fait encore à ce jour de nombreuses victimes.



La fièvre jaune qu'est-ce que c'est ?


fièvre jaune causes symptomes et traitement


Comme son nom l'indique, il s'agit d'une fièvre hémorragique à vrai dire qui est transmise par un virus que l'on appelle "amaril". Ce virus est transmis par le biais des moustiques en particulier les Aedes en Afrique ou encore ceux de la famille des Hemagogus ou des Sabethes (plus localisés en Amérique du Sud). L'Afrique fait particulièrement partie des continents touchés par la maladie pour ne pas dire qu'il s'agit du continent le plus touché en raison de son climat entre autres et de la diversité de son relief.


Ceux-ci favorisent la multiplication des moustiques vecteurs de transmission de bon nombre de maladies telles que la fièvre jaune. On constate d'ailleurs aussi que le continent Africain fait partie des plus touchées par le paludisme, autre maladie transmise par les moustiques (les anophèles plus précisément).


Ces dernières décennies, les moustiques vecteurs du chikungunya (autre maladie transmise par les moustiques) ont atteint l’Europe et les Amériques. En 2007, la transmission de la maladie a été enregistrée pour la première fois en Europe, lors d’une flambée localisée au nord-est de l’Italie. Depuis d’autres flambées ont été enregistrées en France et en Croatie.


fièvre jaune : quels sont les symptômes

Lorsque vous êtes infecté par le virus de la fièvre jaune, il y a une période d'incubation qui dure entre 3 et 6 jours. Il faut tout de même savoir que la maladie peut tout à fait être bénigne. Dans ce cas, une petite fièvre peut apparaître et disparaître par la suite. On peut l'assimiler à une réaction de l'organisme à la présence du virus.


Lorsqu'elle n'est pas bénigne, les symptômes sont plus brutaux. Le malade souffre de fièvre élevée (on parle de plus de 39°C de fièvre), de violents maux de tête, de douleurs musculaires et même articulaires. A tout cela, s'ajoutent des frissons, des vomissements, les urines foncées et même parfois quelques saignements. Sans soins, les symptômes persistent pendant 3 à 4 jours puis s'estompent. La fièvre disparaît et le malade semble aller mieux.



Sauf que quelques temps après, les symptômes réapparaissent et sont plus violents que la première fois. L'état du malade se dégrade encore plus. La tension artérielle baisse, le malade est alité et on note un jaunissement des yeux (ictère). Vous constaterez aussi des saignements des gencives et du nez ou encore des vomissements de sang preuve que les reins et le foie sont probablement touchés. Lorsque les reins sont touchés, on constate une diminution de la quantité des urines et une coloration foncée de ces dernières. Elles peuvent même contenir du sang.



Dans des cas extrêmement sévères, le malade décède en 1 semaine. Si ce dernier passe le cap des 10 jours, alors il a plus de chances de guérir puisque les symptômes régressent. Cependant, il va falloir vite opter pour un traitement. Le pire ennemi de la fièvre jaune c'est le temps.


Comme vous avez pu le constater, la maladie évolue très vite. Le malade peut passer de vie à trépas très rapidement si aucun soin n'est administré dès l'apparition des premiers symptômes. Il est donc important de ne pas perdre de temps et de vite se rendre dans un centre de santé afin de poser le diagnostic le plus tôt possible.


Traitement et prévention

Traitement : Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique au virus de la fièvre jaune. Le traitement est uniquement symptomatique et peut nécessiter une admission en unité de réanimation devant la gravité des symptômes.

Prévention : Sur un plan individuel, si l’on doit séjourner ou résider en zone d’endémie, le vaccin contre la fièvre jaune est indispensable. Il est obligatoire pour certains pays. Il est réalisé, dans presque tous les pays, dans des centres accrédités qui délivrent un certificat international. En France, c’est le vaccin Stamaril ® qui est utilisé : La vaccination contre la fièvre jaune doit être réalisée au moins 10 jours avant le départ. A partir du 1er juillet 2016, suite à une révision du Règlement sanitaire international décidée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la validité du certificat de vaccination antiamarile, qui était jusqu’à présent de 10 ans, sera prolongée à vie, supprimant de ce fait l’obligation des rappels décennaux. Cependant, en raison de doutes sur la persistance à vie de l’immunité post vaccinale chez certaines catégories de personnes et suivant l’Avis du Haut Conseil de la Santé publique du 23 octobre 2015 (Vaccination de rappel contre la fièvre jaune pour la Guyane. Nouvelles recommandations), des exceptions ont été prévues :

  • pour les enfants vaccinés avant l’âge de 2 ans : une seconde dose est recommandée à partir de l’âge de 6 ans en cas de nouveau voyage en zone d’endémie amarile

  • pour les femmes primo-vaccinées en cours de grossesse, les personnes vivant avec le VIH et les personnes immunodéprimées, une seconde dose est recommandée 10 ans plus tard

  • pour les personnes dont la vaccination contre la fièvre jaune date de plus de 10 ans, une seconde dose est recommandée en cas d’épidémie signalée dans le pays visité.

Les réactions qui peuvent être observées après la vaccination sont des courbatures, des maux de tête, un état de fatigue, de la fièvre pouvant être quelquefois élevée (38-39°C). Elles surviennent le plus souvent entre le 4e et le 10e jour après la vaccination et cèdent en 48h traitées par l’aspirine ou le paracétamol. D’exceptionnels effets indésirables graves du vaccin amaril ont été observés. C’est un vaccin à virus vivants inactivés, préparé sur œufs de poule embryonnés, il est donc contre-indiqué en cas de maladie évolutive, d’immunodépression, de grossesse, d’allergie aux protéines de l’œuf. En cas de contre-indication à la vaccination, la seule mesure préventive qui peut être proposée (en dehors de l’annulation du voyage) est l’utilisation de répulsifs et insecticides pour éviter les piqûres des moustiques.



Découvrez aussi :



bottom of page